Faire appel à une agence de communication, un cabinet de conseil ou un coach pour construire et mettre en place une stratégie deviendra de moins en moins prioritaire. On cherchera toujours à obtenir le meilleur prix pour un maximum de valeur, c’est humain, non ?
Depuis que ChatGPT a débarqué il y a plus de deux ans, la plupart des entreprises et leurs dirigeants se sont autonomisés pour créer leur propre contenu en un clin d’œil, grâce à des prompts efficaces. Mais le plus grand défi pour certains reste le manque de temps, la gestion des priorités et l’efficacité pour atteindre leurs cibles au bon moment, sur les bons sujets et au bon endroit.
Souvent, ils ont déjà des tonnes de contenu qui pourraient être réutilisés et qui ont été sous-exploités ! Alors, on fait quoi ? On continue à tout garder au chaud, just in case ?
Pour les plus geeks et les early adopters tech, ils sont capables de créer des workflows automatisés, mais il leur manque parfois des idées originales (genre pas les sujets marronniers) ou une communauté (ils ont pas d'amis ou trop de collegues) ou une audience pertinente pour partager leurs actualités ou offres. (La tante Louise est toujours first pour liker les posts de son neveu).
Ils seraient prêts à payer pour un ghostwriter, un copywriter ou un community manager, mais là, ils font face à d’autres défis, plus humains que techniques : manque de culture freelance chez le client, méconnaissance du produit, et facturation souvent basée sur le temps passé plutôt que sur les résultats.
Lorsque j’étais au CES de Las Vegas, j’ai écouté une personne à ma table parler de contentement : qu’est-ce qui définit notre niveau de satisfaction sur la base de l’atteinte de nos objectifs ? Personnellement, je suis d’accord : je ne vois plus la valeur de travailler avec un freelance si c’est moi qui dois faire tout le travail, surtout si je sais que je pourrais être plus efficace en le faisant moi-même. Surtout si on me demande de payer plein pot sans livrables concrets ou si je passe trop de temps dans des allers-retours d’emails.
La personne en face de moi m’a abordé comme un potentiel client pour prendre en main sa stratégie LinkedIn. J’ai jeté un œil, donné quelques recommandations qu’elle a implémentées elle-même quelques jours plus tard. Mais ce que je retiens de notre conversation, et c’est un point qui me trotte dans la tête depuis plus de deux ans, c’est qu’il y a un changement de paradigme dans la perception de la valeur d’un accompagnement en communication et marketing. Nous en sommes convenus : la valeur ne réside plus dans le temps passé, les années d’expérience ou les compétences techniques, mais dans l’efficacité avec laquelle un professionnel apporte une solution à un besoin précis, dans un contexte qui exige une intervention rapide pour obtenir des résultats concrets.
En conclusion, le client perçoit la valeur à travers la qualité du service rendu et à quel point cela lui a permis d’avancer plus vite que s’il avait travaillé en solo. Par exemple, pour définir des use cases, identifier son buyer persona, choisir les ressources et outils pour mettre en œuvre la stratégie, mesurer la performance ou encore configurer les agents IA pour exécuter les opérations.
Quelques semaines plus tard, un client me disait : "On n’a pas besoin de nouvelles idées, mais de structurer pour être efficaces." Alors, nous avons structuré autour d’un seul objectif : la participation à un salon. Au lieu de vendre une prestation qui s’essoufflera après un temps défini par la motivation, la détermination et un plan de communication mouvant, nous nous sommes concentrés sur un but à court terme. Nous avons capitalisé sur ces résultats et apprentissages pour établir une stratégie plus long terme, sans épuiser toutes les ressources et en optimisant chaque paramètre pour assurer la réussite de la mise en œuvre. En bon langage startup : on itère, on teste, on valide (ou pas), on apprend, on transmet et on s’efforce d’avoir des résultats pour chaque action entreprise.
Et puis hier, Eureka ! J’ai enfin réussi à synthétiser ma réflexion sur le futur des agences de communication et marketing.
La valeur ne réside plus dans la création de contenu, puisque presque tout le monde peut le faire avec ChatGPT et autres LLM.
Le temps que l’on ne passe pas à produire du contenu pour répondre à des besoins instantanés ou spontanés.
La vraie valeur, c’est l’accompagnement du client et la réactivité, avec des échanges de qualité, d’humain à humain.
L’ingénierie repose sur la définition de la stratégie, la gestion de projet et la création de workflows pour optimiser le temps et les ressources.
Au lieu de travailler avec une agence et cinq interlocuteurs différents pour le même dossier, une seule personne suffira.
Comme j’ai aimé ces réflexions, partagées en note vocale, j’ai voulu aller plus loin dans mon processus d’idéation, mais cette fois de manière plus approfondie. Étant fan de NoteBook LM, j’ai fait un deep dive, et j’avoue que j’ai encore plus de matière pour construire à la fois un argumentaire, créer des posts sur le sujet de mon article et maintenir un cadre pour structurer mes accroches et les prestations que je propose.
Voilà ce que cela donne, à écouter sans modération. Et n’hésitez pas à partager votre vision du futur des agences de communication et marketing ici ou sur LinkedIn !
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