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Des clichés du voyageur d’affaires à la création d’un guide d’innovation

 

Non, je ne suis pas encore en vacances, et non, je n’ai pas encore fait mon premier million ni acheté ma Rolex.

Mais j’ai été contrainte de revendre ma belle montre, il y a quelques années, pour continuer mon parcours d’entrepreneure un peu chaotique entre le Canada et la Bulgarie. Ma sœur m’a dit pendant des années que ce qui comptait, c’était le voyage et non la destination.

Alors, entre deux sessions de travail, des projets, des discussions passionnantes et des dizaines de notifications, il était temps de voyager.

Mais si je le dis cash comme ça ?

  1. On va penser que j’ai gagné à l’EuroMillions.

  2. Que j’ai signé un gros deal et, évidemment, comme je suis Sainte Thérèse, l’argent n’est pas ma priorité.

La démarche entrepreneuriale, c’est de l’investissement et aussi beaucoup d’argent perdu avant d’en gagner.

Vous avez remarqué à quel point tous les prix s’envolent pour se nourrir, se déplacer ou se loger, mais à quel point le coût d’utilisation des outils d’IA et des produits digitaux est ridiculement accessible partout, à tout moment.

Par contre, trouver une vraie bonne tomate sans OGM au supermarché est peine perdue, et pour un prix royalement élevé.

Parfois, je me demande si appauvrir les gens avec de la « bouffe dégueu »  (et encore plus maintenant avec l'adoption de la loi Duplomb, un permis de tuer légal) n’est pas une manière de les faire dumbscrollers pour acheter encore plus de choses inutiles, comme disait l’ami Jean-Pierre Coffe...

Bon, comme je ne me nourris que de chats (oui, les animaux à poils), non, je ne demande pas à ChatGPT si je dois me baigner dans l’Amstel.
Inspi en mode POV sur Insta, un retour à la réalité s’imposait pour accélérer un projet mis de côté trop longtemps, une frustration procrastinatrice indispensable à la mise en œuvre du projet.

Alors, j’ai pris l’avion direction Londres, mais pas Heathrow ! Une seule option depuis Plovdiv.
Puis un train pour 24h en immersion dans la ville d’une des universités les plus prestigieuses du monde, accessible pour un budget moyen de 40k euros par an...
Cambridge, et ses gondoles do it yourself, magiques et inattendues.
La cuisine et les options vegan sont plus importantes que ce que je pouvais imaginer, et en plus, ça a souvent meilleur goût qu’un steak de poulet plein d’eau et d’hormones.
Pas de viande, pas de fromage = moins d’inflammation.
Je me suis ruée sur les Poké Balls que je n’ai jamais trouvées en Bulgarie, la cuisine jordanienne qui a quelques points communs avec celle du Liban. On se demande qui a vraiment inventé le houmous d’ailleurs, mais dans l’assiette, quand c’est bon, c’est bon.

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Festival Wild Wood au beau fixe,
2000 personnes, un grand terrain de camping — j’ai laissé mes affaires dans la tente pendant 3 jours, non fermée, et rien n’a disparu.

L’ambiance, de 20 à 77 ans, très bon enfant.
J’ai testé les toilettes sèches, pas d’odeurs incommodantes.
Et quand je voyage, que je vois ou teste quelque chose de nouveau, deux questions récurrentes tambourinent :
Pourquoi ne fait-on pas la même chose ? Le business model, la production, tout cela semble plus simple que créer son app... et en plus, il y a un vrai besoin indiscutable qui ne pourra pas être remis en question par un investisseur dubitatif.

Et la deuxième : qu’est-ce qui empêche les entreprises d’innover ou de faire mieux que ce qui existe déjà ?

Pourquoi, dans un endroit, peut-on avoir une expérience avec une déco au goût douteux, et ailleurs un style hipster, quiet luxury, boho accessible pour un prix plus raisonnable que ce que l’on avait imaginé ?

Je crois que c’est une affaire de « pourquoi » et de « qui ».
Ce que l’on est et pense reflète aussi nos choix, y compris en tant qu’entrepreneur. Si notre propre UX est compliquée pour soi au quotidien, on aura tendance à faire compliqué pour les autres sans jamais vraiment se mettre à leur place.
C’est là que l’intelligence des situations, la contextualisation et la réflexion menée en groupe avec du feedback direct permettent de comprendre le problème à résoudre et de matérialiser la bonne idée au bon moment pour les bonnes personnes.

Prenons l’exemple de Paul, Américain, qui veut s’installer à Édimbourg et se lancer comme agent immobilier de luxe.
Paul va devoir aussi capter qu’ici on ne dit pas « For Sale » mais « To Let » — vous voyez la différence ?
Et quand il s’agit de traverser en toute sécurité, on regarde à droite puis à gauche — effrayant cette perte de repères.

Entre deux visites, il a le choix entre 24 cuisines du monde.
Le choix est cornélien, mais personnellement, j’ai été surprise que ce soit la qualité du service et la saveur des plats qui fassent la différence. Les Britanniques ont cette culture du service, entre la France et l’Amérique — pas de « too much », juste impeccable.

J’ai eu un coup de cœur pour un restaurant vietnamien et un ramen japonais.
Ramener ces saveurs dans mes valises pour booster les activités des associations à but non lucratif, les charity shops qui vendent du seconde main.
Là-bas, que ce soit à Cambridge ou Édimbourg, il y a des rues entières qui soutiennent des causes, du cancer du sein à la castration des chats.
Surprenant aussi, le magasin de tenues de mariage avec les chapeaux de la Croix-Rouge indispensables au prochain mariage d’une tête couronnée.

Le voyage, les découvertes et les opportunités d’apprentissage rapide sont multiples. On questionne son environnement, on compare de manière flagrante, on se perd, puis on se retrouve. Un peu de raillerie avec les applis de booking et checking : comment font les seniors ?

Les raisons de se déplacer sont souvent associées au loisir.
Si tu dis à des collègues que tu vas au CES, voici ce qu’ils imaginent.
Et si tu vas aux Seychelles, tu es forcément millionnaire.

Tous les hôtels que j’ai fréquentés sont pleins de solo entrepreneurs ou remote workers qui mangent en face de leur laptop — ou comme moi, avec leur téléphone dans les mains.
Donc plaisir connecté : zéro.
Interaction avec les humains autour de moi : j’ai juste passé commande de mon plat vegan.

Ce qui m’amène à poser une question : qu’est-ce que le plaisir à l’âge de l’IA ?
Probablement simulé et stimulé.
Y a-t-il encore une place pour l’hédonisme ?
Finiront-ils par ne parler qu’à ChatGPT et devenir des « Dumb Death Deaf Scrollers » ?

Alors, le voyage n’est-il pas le meilleur outil pour sortir d’un contexte et d’une culture périmée où chaque sollicitation extérieure peut être ressentie comme une agression ?

Redéfinir son parcours, changer de casquette, se perdre, tester de nouvelles choses qui nous font nous interroger peut accélérer la mise en œuvre de projets.

Le mauvais temps, allié de la productivité.
Le crachin et le vent à Édimbourg les deux premiers jours étaient là pour m’aider à promptement créer un site web présentant un nouveau service pour les avocats avec Builder I.O.

Étais-je en vacances, en learning expedition ou en voyage d’affaires ? Le résultat est le même :
J’ai décroché, pris du recul, revu mon UX, fait 20 000 pas par jour en moyenne.

J’ai entendu trois accents différents, ancrés dans la réalité du voyageur et celle des locaux, bien loin du monde de la tech — des pubs pour sociabiliser, des pêcheurs, des golfeurs, deux langues différentes, des réalités qui coexistent mais se côtoient peu, sauf quand on prend le temps d’explorer.

J’ai aussi « pété » le score carbone avec 6 avions en 5 semaines...
Ce qui fait du sens chez l’un peut créer peur ou frustration chez l’autre.
Ne pas utiliser Google Maps, c’est le meilleur moyen de découvrir l’extraordinaire.

Restez avec moi : j’ai créé un petit guide de l’innovation par le voyage pour que ces derniers enrichissent vos sessions de brainstorming, de design thinking et de création de produit v1.

Ce que l’on voit et juge est altéré par notre œil et nos croyances du moment, qui ont pris racine dans notre enfance.
Grosso modo, tel un smartphone, on a besoin de faire des mises à jour régulières, mais la question est toujours : pour être compatible avec qui et quoi ?
Si vous avez encore un BlackBerry qui fonctionne pour appeler et recevoir des appels, ça fait le job, mais vous êtes hors circuit pour envoyer des messages via Discord.

Le travail a-t-il besoin d’être changé ? Et surtout, pour qui ?
Prenons les poubelles au hasard, ou les toilettes.
Ici comme à Amsterdam, le design est fait pour qui ?
L’esthétique et le maintien de la propreté de la ville, mais le système de vidage est pour les sociétés de ramassage non ?

Cela me rappelle les toilettes, passage obligatoire du parcours du voyageur en transit, comme les bateaux...
And the winner is Rome Fumicino.
Ils sont parfaits selon moi pour deux raisons : le lavabo, le sèche-mains et le savon sont tous intégrés dans le même espace, et chaque utilisateur a son spot sans avoir besoin de faire la queue pour se sécher les mains ou accéder au savon. L’autre élément appréciable, c’est d’avoir plusieurs accroches sacs et porte-manteaux dans les toilettes. Oups, j’oubliais un point important : le siège auto-nettoyant.

Du luxe, et probablement un problème de riche, mais l’aéroport accueille des millions de passagers chaque année, donc un effort de luxe pour limiter les contacts et l’exposition aux germes, c’est combien de personnes malades en moins chaque année ?
Le coût des frais médicaux ou de la sécurité sociale ?

Ce matin, mission : prendre l’avion d’Amsterdam Schiphol direction Édimbourg.
Je n’ai pas osé prendre de photo du système de dépôt des bagages, mais j’ai fait une blague à la sécurité : mon voisin me disait quoi faire, j’ai dit au checker de le recruter.
Ah, donc l’innovation pour le drop-off des bagages : plus de tapis attaché au comptoir, ici on place seul le bagage avec l’étiquette vers le haut pour scanner le code-barres, puis le compartiment se ferme, on scanne son boarding pass, c’est envoyé.

Bénéfices de cette innovation :

  • Les hôtesses n’ont pas à porter les bagages ni imprimer l’étiquette.

  • Le dispatch des bagages pour les placer dans le bon avion se fait plus efficacement.

  • Réduction des marges d’erreur qui peuvent causer la perte des bagages.

Parfaitement à l’heure, je découvre aussi l’efficacité du contrôle aux frontières et le scan des bagages à main — qui ressemble aux tapis roulants en accordéon des restaurants japonais, tout en arrondi.

À l’heure où je vous rapporte mes expériences sur la terre ferme, je me trouve un avion KLM qui a un petit nom sympa : City Hopper — ça aussi, c’est une innovation, créer un attachement supplémentaire avec la marque en donnant un nom sympa à l’appareil, plus facile à retenir qu’un numéro.

Par contre, je me pose encore la question : pourquoi ne s’est-on pas encore penché sur les sensations de mouvement quand les passagers se déplacent dans l’appareil, ou encore les turbulences, qui causent quelques équations non résolues au cerveau reptilien ?
Bref, je suis dans l’avion, ça me donne une idée : créer une app « Last GoodBye », juste avant le crash, qui peut automatiquement envoyer un message d’adieu à ses proches.
Glauque ? Ça se discute.

J’écoute « Vamos à la Playa », non pas sur un MP3 mais sur mon smartphone depuis mon compte Spotify. Qui aurait cru que l’iPod disparaîtrait un jour ?
Une innovation peut donc avoir une durée de vie limitée et être oubliée.
Donc, si on fait le calcul du ROI sur un projet de R&D et l’amortissement des investissements réalisés, faut-il aussi prendre en compte l’arrivée de nouveaux produits sur 5 à 10 ans ?
C’est aussi pour cela qu’il est nécessaire de lire de la bonne (ou mauvaise) science-fiction, histoire de faire marcher son imagination.


Donc, si on pense qu’un produit sera obsolète dans 5 ans, pourquoi le mettre sur le marché maintenant ?

Juste pour répondre à un besoin temporaire ?

Revenons à mon itinéraire entre Amstel Station et l’aéroport.
J’ai failli me prendre une prune.
Pourquoi ? J’ai acheté un ticket à la station de métro pour connecter avec mon train à la station Zuid.
Problème : impossible de passer le portillon.
Mais là, l’adaptation, ma créativité et mon anglais, of course, m’ont aidée.

Il y avait un groupe de contrôleurs postés à la sortie.
J’ai dit à l’un d’eux que j’avais acheté ce ticket, que ça ne marchait pas, et expliqué que je devais aller à l’aéroport. Il m’a dit : « In fact, you are in violation. »
J’ai répondu que je pensais que le ticket acheté comprenait le métro plus le train (un peu comme la logique avec Orly).
Réponse du contrôleur : ce sont deux compagnies différentes.
Anyway, je suis passée sans payer d’amende.

Ce que je retiens :

Mettre à jour son app et son propre UX en fonction du nouveau parcours et d’un nouveau terrain de jeu.

UX great du point de vue du designer, mais il manque de l’hyper-personnalisation pour les visiteurs et touristes.
Suggestion pour les aéroports qui donnent accès au Wi-Fi gratuit : en plus de récupérer notre email, demandez-nous si on connaît bien la ville et, selon la réponse, envoyez un mini-guide de survie pour le premier jour...

Avant de vous quitter et pour clôturer ce très très long article, je tiens à vous parler d’alimentation.
Mes surprises :

  • L’huile d’olive en spray.

  • La canette de Coca de 125 ml — et son QR code (d’ailleurs cette techno, longtemps ignorée, a trouvé sa place grâce au Covid-19. Une innovation peut être adoptée aussi dans un contexte d’urgence).

  • Les steaks vegan — pour celles et ceux qui ont été des viandards comme moi : ça ressemblait tellement à un steak de bœuf haché que j’ai vraiment douté de l’honnêteté du restaurant.

Ces produits existent parce qu’ils font l’objet d’une demande du marché grandissante, avec x % de croissance par an.
Donc oui, Amsterdam, Édimbourg ou Cambridge sont des endroits vegan-friendly.

Musée gratuit à Édimbourg — innovation sociale.
Instruments de musique — accès à la culture et interaction possible avec les instruments.
Musée hybride Warhol — premier startupeur de l’art, et Basquiat (bon, lui, je ne sais pas comment le classer) et Banksy, « disrupteur » du monde de l’art.
Innovation : le gratuit, l’accessibilité, l’expérimentation accessible au grand public.

Toutes ces innovations servent qui ?

  • L’utilisateur.

  • La réputation de l’aéroport.

  • L’image du pays et de la ville.

  • Et les pays d’où viennent ou reviendront les passagers.


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Le marché mondial des produits végan connaît une croissance remarquable. En 2025, il est estimé à plus de 40 milliards de dollars, avec un taux de croissance annuel composé (TCAC) de 13,1%. Les prévisions annoncent un chiffre d’affaires de 183 milliards de dollars d’ici 2037, porté par la prise de conscience autour de la santé, de l’environnement et du bien-être animal12. En Europe, la croissance annuelle attendue pour les alternatives végétales est de 8,87% sur les cinq prochaines années, et en France, le marché des aliments d’origine végétale atteint près de 426 millions d’euros, avec une progression annuelle de 3% en 2022. Les fromages végétaux affichent la plus forte croissance, avec une hausse de 96% en un an3.

L’accès aux toilettes publiques reste un enjeu mondial. En France, on compte environ 14 000 toilettes publiques, soit une installation pour 4 700 habitants, ce qui place le pays dans la moyenne européenne45. En moyenne, une personne va aux toilettes 2 500 fois par an, soit 4 à 5 fois par jour, ce qui représente près de trois ans de notre vie6. Cependant, 4,2 milliards de personnes dans le monde n’ont pas accès à des installations sanitaires salubres, et plus de 800 millions pratiquent encore la défécation en plein air, principalement en Asie et en Afrique subsaharienne6. À Paris, la densité atteint 6,72 toilettes publiques par km², un record européen, avec 15 millions d’utilisateurs chaque année4.

Le secteur aérien affiche une reprise spectaculaire après la pandémie. En 2024, le trafic mondial de passagers a atteint un record, avec une croissance de la demande de 10,4% par rapport à l’année précédente. Le taux d’occupation moyen des sièges a également atteint un sommet historique de 83,5%7. Pour 2025, la croissance attendue reste forte, autour de 8%, confirmant la vitalité du secteur.

En France, le trafic aérien a progressé de 15% en 2023, avec une dynamique qui se poursuit en 2024 (+4% à mi-année). Les niveaux de trafic approchent ceux de 2019, avec un rebond à 98%8. Au niveau mondial, l’industrie du transport aérien prévoit des revenus historiques de 964 milliards de dollars en 2024, avec plus de 40 millions de vols prévus dans l’année9.

Le marché des opérations aéroportuaires est estimé à 6 milliards de dollars en 2025, et devrait dépasser 59 milliards de dollars d’ici 2037, avec un taux de croissance annuel de plus de 20%.

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Parce que chaque découverte mérite d’être exploitée, voici mon système pour structurer ses notes et transformer le chaos du voyage en or créatif :

1. 

  • Notez tout : faits, impressions, photos, croquis, enregistrements audio.

  • Mélangez récit factuel et réflexions personnelles.

  • Utilisez Notion, Obsidian, ou un bon vieux carnet.

2. 

  • Chaque soir, classez vos notes par thèmes : « inspirations », « questions », « idées à tester », « contacts ».

  • Ajoutez des tags pour retrouver facilement vos pépites.

3. 

  • Reliez vos notes entre elles, même si le lien semble farfelu.

  • Utilisez des mind maps pour visualiser les connexions.

  • Laissez émerger de nouveaux thèmes, motifs, solutions.

4. 

  • Si vous voyagez en équipe, partagez vos notes sur une plateforme commune.

  • Organisez des mini-sessions de brainstorming pour faire rebondir les idées.

5. 

  • Testez vite et souvent, même les idées bancales.

  • Demandez l’avis de personnes rencontrées par hasard (« focus group sauvage »).

  • Cartographiez vos découvertes et reliez-les à vos challenges du moment.

6. 

  • À chaque galère (ticket de métro, bagage perdu), documentez la solution trouvée.

  • Demandez-vous : à qui profite vraiment l’innovation ? À l’utilisateur ? À l’entreprise ?

7. 

  • Notez les innovations alimentaires et objets du quotidien : huile d’olive en spray, canette de Coca 125ml avec QR code, steak vegan bluffant.

  • Demandez-vous : cette innovation répond-elle à un vrai besoin ou à un effet de mode ?

Ce que l’on voit et juge est filtré par notre œil du moment. Comme un smartphone, il faut se mettre à jour régulièrement. L’innovation, c’est la recherche constante de solutions pour répondre à des problèmes évolutifs et parfois incohérents. Et si vous croisez à Amsterdam une poubelle qui aspire les déchets sous le trottoir ou à Rome des toilettes auto-nettoyantes, posez-vous : à qui profite l’innovation ? À l’utilisateur, à la ville, à la planète ?

Alors, la prochaine fois que vous partez, ne cherchez pas seulement la meilleure vue Instagram. Prenez des notes, reliez, partagez, testez, et transformez vos voyages en guides d’innovation pour demain.

Bon voyage créatif, et n’oubliez pas : la meilleure idée, c’est souvent celle qui surgit là où on ne l’attendait pas.